"La marche des éléphants" de la compagnie Portugaise "Formiga Atomica". À partir de 6 ans RDV à l'Échappé ce mercredi 13 avril à 19h. Tarif unique : 7€ Réservation conseillée auprès de Sorbiers Culture: 04 77 01 11 42 Ou bien auprès de la maison du passementier: -82.

province de Nakhon Ratchasima Il est 19 h 30 en cette soirée humide d’avril et la danse en ligne commence. Sur scène, des femmes habillées en cow-girls se balancent au rythme de la musique, chantonnant les paroles à mesure qu’elles avancent et reculent à l’unisson. Au moment où elles retournent s’asseoir, j’entends des chevaux hennir au loin. Un groupe de cavaliers en chapeau et veste de daim passent au galop sur leurs montures noires et blanches. J’observe la scène, fasciné, au milieu de clients portant des cravates lacets. C’est ma première soirée au Pensuk Great Western Resort, un complexe de vacances d’une quinzaine d’hectares situé au cœur de l’Asie du Sud-Est. Les “cow-girls” sont de gracieuses Thaïlandaises et les “cow-boys”, de frêles et agiles Thaïlandais. S’approchant de la scène, les hommes jouent leur version d’une bataille rangée de western, feignant de cogner comme des ivrognes sur leurs copains avant de se gratifier mutuellement d’un wai, courbette respectueuse effectuée les mains jointes. Au lieu de s’achever par une fusillade, la rixe se finit à la manière consensuelle thaïe tout le monde danse sur la scène, cow-girls et cow-boys, femmes de la haute société thaïe et touristes étrangers. “Construire ici notre complexe de loisirs nous a paru évident”, m’expliquent le lendemain les directeurs du Pensuk, alors que j’essaie de comprendre comment le Texas s’est retrouvé en pleine campagne thaïlandaise. “Car c’est ici qu’il y a des cow-boys.” Les habitants du nord-est de la Thaïlande, grande région d’élevage bovin du royaume, sont depuis longtemps fans de l’Ouest sauvage. Lors de la guerre du Vietnam, les GI cantonnés en Thaïlande où les Etats-Unis avaient installé d’immenses bases aériennes [elles ont compté jusqu’à 50 000 hommes en 1969] ont apporté dans la région leurs photos de Clint Eastwood, leurs albums d’Ennio Morricone et leur goût pour les steaks et les hamburgers. La culture cow-boy a ainsi pris racine. Pour les habitants de la région, les champs de maïs brûlés par le soleil du Nord-Est rappellent les plaines et les mesas qui forment le décor typique des westerns, et leur musique traditionnelle – cordes grinçantes et complaintes mélancoliques – ne détonnerait pas dans un bar de Tucson [Arizona]. Les habitants du Nord-Est se reconnaissent aisément dans l’esprit indépendant des cow-boys – la région a tenté de faire sécession et était, il y a quelques décennies encore, un foyer d’insurrection. Aussi, depuis une dizaine d’années, des entrepreneurs thaïs enrichis par le développement économique du pays ont ouvert un peu partout dans la région des ranches-hôtels et autres reconstitutions de western. Yuttana Pensuk, un homme d’affaires prospère, a ouvert son ranch en 1995 par amour de l’Ouest américain, avant de le transformer en entreprise commerciale. Il accueille désormais chaque année des centaines de clients, dont beaucoup d’étrangers. J’avais déjà entendu parler de Pensuk à l’époque où je vivais à Bangkok. Profitant d’une récente visite dans la capitale, j’ai décidé d’aller voir ce qu’il en était. Une fois sortis de la ville, nous laissons rapidement, mon amie et moi, les centres commerciaux derrière nous, pour rouler à travers un paysage désert de garrigue ponctuée de plateaux et de falaises calcaires en dents de scie. Au loin, parfois, quelques rizières en terrasses pareilles à d’énormes gâteaux de mariage. A deux heures de route de Bangkok, bars de style western, restaurants de grillades et étals de fruits frais et de maïs doux se succèdent le long de la route. Nous nous engageons dans une route secondaire bordée de petits élevages de bovins et de vaches laitières. Des cow-boys au visage buriné, les yeux perpétuellement plissés et mâchant du bétel au lieu de tabac conduisent leurs troupeaux à travers routes et pâturages. De temps à autre, le spectacle incongru d’une pagode bouddhiste surgit à l’horizon, ses toits pointus couverts de morceaux de verre coloré scintillant tels des joyaux sous le soleil de la mi-journée. Il s’agit là pratiquement du seul signe visible nous rappelant que nous nous trouvons en Extrême-Orient et non dans l’Ouest sauvage. Les touristes thaïlandais aiment à suivre ces routes, allant d’une exploitation agricole à l’autre pour y goûter yaourts et lait frais, faire une promenade à cheval ou passer la nuit dans une chambre d’hôtes. La région est renommée pour son hospitalité. Partout où nous faisons halte, il est aisé d’engager la conversation. Sur le conseil d’amis, nous nous rendons à la ferme Yana, qui vend du lait de chèvre mais aussi un large éventail de produits dérivés du fromage, de la crème glacée et même du shampooing ainsi que des fruits bio – papayes et melons charnus coupés en gros morceaux, si sucrés qu’ils vous laissent un goût de bonbon. Une curieuse version country-thaïe de John Lennon Puis nous quittons de nouveau la route principale et prenons un chemin bordé de boutiques et de bars de style western. Au Texas Saloon, nous nous installons dans une réplique de chariot couvert et écoutons la conversation de trois Américains attablés à côté de nous, en attendant notre repas – une soupe épicée tom yam et des hamburgers relevés de fines herbes locales. Puis nous nous risquons, à deux pas de là, chez Buffalo Bill’s – le plus gros distributeur de produits western en Thaïlande. De fait, on y trouve paniers-repas style cow-boy des années 1950, têtes de bison à longs poils et derniers numéros de Western Horseman [magazine équestre américain publié depuis 1936]. “J’adore le mode de vie décontracté de l’Ouest américain”, nous confie l’une des propriétaires, une femme prénommée Ing. “C’est la liberté, et le Nord-Est [thaïlandais] est pareil.” Ing, qui dirige le magasin avec son mari, ne vit que pour se rendre chaque année à Denver, dans le Colorado, à un rassemblement cow-boy. Nous débarquons au Pensuk en fin d’après-midi. La grande rue, bordée de saloons des deux côtés, semble tout droit sortie d’un plateau de tournage pour westerns-spaghettis. Dans notre chambre, nichée derrière une fausse façade de boutique – les chambres de l’hôtel sont aménagées en répliques de saloons, de tipis et même de cellules de prison –, toutes les surfaces ou presque sont couvertes de reproductions murales kaléidoscopiques de mesas aux couleurs psychédéliques et aux formes étranges. On dirait un mélange de Robert Crumb et de Georgia O’Keeffe [deux artistes américains, le premier connu pour ses bandes dessinées critiques, voire subversives, la seconde pour ses paysages synthétisant abstraction et figuration]. Même la salle de bains est dotée d’une touche western déconcertante sur le siège des WC, le dessin d’une tête de cheval ne me quitte pas des yeux. Je passe une heure ou deux à flâner, traversant des vallons herbeux et des terrains arides parsemés de cocotiers, de fougères tropi­c­ales géantes et de buissons isolés. Des chevaux se blottissent à l’ombre des cocotiers, cherchant à échapper à la chaleur accablante. Des enfants courent autour d’un tipi en poussant des cris, tandis que leurs parents examinent l’intérieur et prennent des photos. Des clients s’essaient au tir à l’arc, des cuisiniers font cuire à la broche un cochon entier. Des musiciens en chapeau de cow-boy et en jupe de flanelle jouent une curieuse version country-thaïe d’Imagine. Un paon solitaire se pavane dans un coin, exhibant sa roue, tandis que, dans un champ, un employé mène à un trot modeste un cheval portant sur son dos un garçonnet coiffé d’un 10 gallon hat haut chapeau. Le Pensuk loue en effet aux visiteurs des couvre-chefs de style western. Tôt le lendemain, la lumière rose du soleil me réveille. Alors que les autres clients dorment encore, je marche jusqu’à la limite de la propriété. Dans les champs voisins, je découvre des sanctuaires décrépits au pied desquels s’amoncellent des offrandes de fruits. J’avais presque oublié que j’étais dans une région profondément bouddhiste. L’image de temples récemment visités me revient. Dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est, certains monuments bouddhistes ont été restaurés à la Disney. Mais pas dans le nord-est de la Thaïlande. Comme les paysages rudes et les traits creusés des cow-boys, les ruines sont patinées par le temps. Leurs pierres grossièrement taillées et blanchies au soleil sont polies par les moussons et les pas des moines des siècles passés. Une fois mon amie levée, nous nous attablons pour un petit-déjeuner à la mode du Pensuk – une orgie de viande –, puis nous nous dirigeons vers Chokchai, situé non loin de là. S’étendant sur plus de 3 000 hectares de prairies naturelles et de champs de tournesols, Chokchai est le plus grand élevage laitier d’Asie du Sud-Est. Nous optons pour une visite complète des lieux, qui commence avec un vieux film en noir et blanc du début des années 1960 décrivant le rassemblement des troupeaux. Une guide en jeans et chemise à carreaux nous conduit ensuite de la station de traite jusqu’à un enclos, où elle se lance dans la description détaillée d’une insémination artificielle. Nous finissons par la visite des étables, où des ouvriers agricoles déploient leurs talents pour la capture de veaux au lasso, le marquage au fer et l’équitation. “On peut observer le mode de vie cow-boy partout en Thaïlande”, m’assure Choak Bulakul, qui dirige la société Chokchai. “Nous le rendons accessible à tous.” De fait, une semaine plus tard, de retour à Bangkok, je remarque partout des signes de ce “mode de vie cow-boy”. De jeunes loups armés de leur téléphone portable engloutissent des portions de viande gargantuesques dans des grils Chokchai. Les cinémas projettent un western gay version thaïe parodiant Brokeback Mountain. Ici et là, au pied de tours, des bars western accueillent des crooners chantant une ode à la gloire de leurs bien-aimées – et de leurs buffles d’eau. Un soir, j’entre au Tawan Daeng, un bar cow-boy dans la banlieue nord de la capitale. De jeunes gens en pantalon tape-à-l’œil et en robe moulante sont installés à de longues tables enserrant la piste de danse et descendent de colossales quantités de whisky bon marché. Les murs sont tapissés de portraits des plus grands chanteurs de country, dont certains, à l’image de leurs homologues américains, sont morts tragiquement jeunes. Un groupe de dix musiciens entre en scène, hurlant du mor lam, de la country électrique thaïe aux changements de tonalité surprenants. Flanqué de danseuses en tenue de pom-pom girls américaines, le chanteur se penche et entonne une interminable ballade sur l’élue de son cœur qui, dans la plus pure tradition country-western, l’a quitté pour un autre. Les couples envahissent la piste, mêlant quadrilles américains et danses lentes traditionnelles thaïes. La chanson se conclut par un solo d’harmonica plaintif. Pendant que le chanteur s’empare à nouveau du micro, les serveurs remplissent une fois de plus les verres de whisky.

Ils’agit d’empêcher que cet ivoire ne se retrouve sur le marché, car son commerce encourage le braconnage des éléphants. Nous n’avons pas besoin d’ivoire. Les éléphants, si ! Eh oui, en détruisant ainsi de l’ivoire, on va décourager le braconnage des éléphants, c’est évident ! C’est trop mignon ! Add this video to my blog 1941~Les éléphants~C'est eux, c'est eux,Ils viennent à la queue leu leu,Rataplan voici les éléphants !Ça y est, c'est fait,Oui, cette fois c'est la eux, c'est eux,Ils encerclent l'ennemi,Jusqu'au lit,À quelle stratégie !Rata, taplan,La marche des éléphants !Est-ce un assaut ? Est-ce un assaut ? Moi je n'ai rien de nouveau.[?] moi bataillon,Pour n'avoir bu que quelques verres,Y'a vraiment de quoi être en colère,Ça servira de leçon !C'est une trompeuse,Si je pouvais prendre la fuite,Ils sont en technicolor,Et quand y'en a plus y'en a encore !Au secours !Allez vous en !Allez vous en !C'est affreux,Il n'y a qu'eux,La marche des éléphants !Des éléphants !Des éléphants !Des éléphants ! Posted on Sunday, 16 January 2011 at 437 PMEdited on Friday, 26 December 2014 at 1254 AM
0207/2022 - 11:25. Nicolas Sturgeon, Premier Ministre écossais, vient de fixer la date du nouveau référendum sur l'indépendance au 19 octobre 2023. Celui d'avant, qui aurait permis la séparation de son pays d'avec l'Angleterre avait été perdu d'assez peu. Une fois encore Martiniquais et Guadeloupéens ont un exemple qui démontre trois
Accueil / 6 - Compilations chansons enfants / Animaux Chouchous CD de compilation – A et J-M Versini 13,00€ 12 chansons sur le thème des animaux – De 2 à 8 ans Nous avons tous gardé dans notre cœur ces petits animaux chouchous » qui ont su nous consoler, nous accompagner dans nos rêves d’enfants et rester nos copains pour la vie ! Dans ce bestiaire enchanteur nous retrouvons une souris rose, un éléphant Fanfan, un ours qui dort à la Grande Ourse, des marmottes dans leur paradis, des diplodocus plus gros que des autobus, un lapin très malin, un caniche très british, un chat qui danse le Cha-cha-cha, une abeille sous le soleil, un gentil kangourou, un petit loup câlinou… tout un petit monde de compagnons tous aussi chouchous, drôles et attachants. Titres du CD 1. Une souris rose – 2. La marche des animaux – 3. L’ours – 4. Le paradis des Marmottes – 5. C’est nous les Diplodocus – 6. Lapin, lapin, Lapinou – 7. Moi j’ai un caniche – 8. Cha cha cha – 9. La p’tite abeille – 10. Gentil kangourou – 11. Un petit loup câlinou – 12. La marche des animaux Livret 20 pages avec paroles des chansons – Playbacks inclus Télécharger le CD complet €9,99 ou un titre €0,99 Achat du CD physique Paiement par carte bancaire, chèque ou virement Extraits Téléchargement MP3 Paroles Partitions Lareine des éléphants La Bibliothèque électronique du Québec Collection Classiques du 20e siècle Volume 82 : version 1.0 2 . Du même auteur, à la Bibliothèque : L’esclave amoureuse Nouvelles 3 . La reine des éléphants 4 . Première partie 5 . I Ce soir-là, comme presque tous les soirs, le colonel sir John Printermont, commandant au nom de Sa Majesté britannique les Ce système de suivi a évalué les niveaux relatifs d’abattage illicite sur la base de la proportion d'éléphants tués illégalement. Ceci est calculé en divisant le nombre d'éléphants tués illégalement par le nombre total de carcasses d'éléphants rencontrées par les patrouilles, par an et pour chaque site. Des niveaux supérieurs à 0,5 signifient qu'un plus grand nombre de décès d'éléphants déclarés sont dus à des abattages illégaux que d'autres types de décès. La proportion d'éléphants abattus illégalement a culminé à 0,77 en 2011, lorsque 10% des éléphants d'Afrique ont été braconnés. Elle a ensuite diminué régulièrement jusqu'en 2017 pour atteindre 0,53 et est demeuré relativement inchangé en 2018. Ces niveaux élevés sont préoccupants car, même dans des populations d'éléphants bien établies et protégées, les pertes annuelles dues à l'abattage illégal et à d'autres mortalités ne seraient pas compensées par les taux de natalité. De nombreuses populations d'éléphants d'Afrique sont petites, fragmentées et mal protégées, ce qui les rend encore plus vulnérables au braconnage. Comme les niveaux d’éléphants tués illégalement restent supérieurs à 0,5 en Afrique, leur nombre dans certains pays de ce continent continue à diminuer. Eléphants d'Afrique 12 millions il y a un siècle, en 2016 Prisés pour leurs défenses en ivoire vendues illégalement sur les marchés asiatiques sous formes d'ornements ou de bijoux, les éléphants africains sont victimes d’un braconnage intensif. Le massacre illégal d'éléphants d'Afrique pour leur ivoire demeure une menace importante pour les populations d'éléphants dans la plupart des pays d’Afrique», a déclaré la Secrétaire générale de la CITES, Ivonne Higuero. De plus, la population africaine ayant été multipliée par dix, passant de 125 millions à millions, les hommes et les éléphants se retrouvent en compétition pour un espace qui devient de plus en plus rare. Nous devons continuer à réduire le braconnage et le commerce illégal de l'ivoire et à trouver des solutions pour assurer la coexistence des éléphants avec les populations locales » a expliqué la Secrétaire générale du la CITES. Cela signifie renforcer l'application de la loi, réduire la demande d'ivoire provenant de sources illicites et sécuriser les moyens de subsistance des personnes vivant avec des éléphants. La communauté internationale devrait élargir encore ses travaux avec les États africains de l'aire de répartition afin de trouver des solutions qui fonctionnent à la fois pour les éléphants et pour les communautés locales », a-t-elle ajouté. Le commerce international de l'ivoire d'éléphant est interdit par la CITES depuis 1990. Les avis divergent d'un pays à l'autre sur la question de savoir si cette interdiction devrait être maintenue ou non. Les pays africains où les populations d'éléphants sont suffisamment en bonne santé et durables soutiennent qu'ils devraient être autorisés à reprendre le commerce de l'ivoire, entre autres, afin de générer des fonds pour la conservation des éléphants. ONU EnvironnementEntre 2010 et 2012, éléphants ont été tués pour leur ivoire en Afrique. Facteurs potentiels d’intensité de l’abattage illégal Une forte corrélation a été trouvée entre les prix de l'ivoire et la proportion d’éléphants abattus. Le niveau de pauvreté et l'application de la loi sont aussi des facteurs importants. On a également trouvé de solides preuves selon lesquelles l’abattage illégal diminue avec la réduction des niveaux de corruption au niveau national. Comme dans toutes les analyses précédentes, la gouvernance continue de devenir un facteur prédictif important de l'abattage illégal d'éléphants au niveau national. Les conséquences d'une mauvaise gouvernance vont probablement se manifester tout au long de la chaîne d'approvisionnement en ivoire, ce qui facilitera le mouvement de l'ivoire illégal du site jusqu'au point d'exportation. La gouvernance est aussi étroitement liée aux niveaux de développement humain, ce qui rend les effets de chacun difficile à dissocier. Il est probable qu’il existe une relation de cause à effet dans les deux sens entre la gouvernance et le développement humain, les limitations de l’une empêchant l’amélioration de l’autre.
lamarche du chastang n°1 souvenirs!!!!! tags : extrait · musique · moi · tube · la marche du chastang initialement ecrite pour les paroles par mon ami g.guyonnetet par moi meme pour la musique,"lamarche du chastang" vante les merites de mon petit village d'enfance. son charme,son passe d'hier et ses aventures d'aujourd'hui. en quelques
LE SPECTACLE – DISTRIBUTION – FICHE TECHNIQUE PHOTO/VIDÉO – PRESSE – DOSSIER TÉLÉCHARGEABLE ECONOMIC STRIP est une chronique sociale traitée en images comme une BD. Une fable graphique. C’est un album photo que l’on feuillette au hasard, et d’où les souvenirs surgissent avec leur forme propre, selon qu’ils soient sonores, visuels, charnels, selon qu’ils soient précis, flous, joyeux ou mélancoliques. Ces souvenirs sont ceux du personnel d’une petite entreprise, fabrique de bancs publics, qui vit ses derniers jours à la suite de la mort de son fondateur. Du combat des employés contre les héritiers qui veulent brader l’entreprise. A une époque où la communication est reine, le personnel décide de médiatiser son action en créant un spectacle susceptible de sensibiliser le public à sa lutte. Nous retrouverons donc ici et maintenant les ouvriers donnant leur spectacle dans lequel s’imbriquent les images de leurs parcours et de l’histoire de l’entreprise. Le cancer qui ronge l’entrepreneur ressemble fort à celui qui ronge l’Entreprise en général. De Jean-Baptiste André Godin, fondateur du familistère, à Maurice Taylor PDG de Titan International, de la coopérative à l’ultra-libéralisme, cette chronique est celle aussi de la mort annoncée d’un modèle économique et social. Et malgré la révolte joyeuse mise en scène par le personnel, se profile la fin d’un monde en arrière-plan. Les décors, costumes et accessoires, mis en images par Rémi Malingrey, et en forme par Stéphane Clément et Sylvie Berthou, apporteront la distance et la stylisation nécessaires pour donner à cette chronique l’aspect d’une fable tendre et burlesque, inspirée par la réalité brutale du monde qu’elle dépeint. photo Robin Letellier NOTICE DE MISE EN SCENE Le thème du spectacle est la difficulté qu’ont les employés à imaginer une forme à leur lutte dans une société en crise. Crise économique, sociale, politique, morale… La forme est celle d’une fable illustrée, par un dessinateur de presse, Rémi Malingrëy. L’illustration étant avant tout un contrepoint comique, caricatural, cynique, redondant… selon les cas, comme nous la connaissons depuis l’Assiette au Beurre, jusqu’à Siné-Hebdo. La mise en scène a pour but de faire concourir notre matière théâtrale avec la force de ces illustrations. Imaginer un décor, des accessoires, des costumes qui paraissent être les compléments de ces illustrations, des dessins en trois dimensions, doués de mouvement et de paroles. La petite usine qui nous sert de décor devient également un strip de trois vignettes changeantes, d’où sortent les personnages en deux ou trois dimensions selon les scènes. Ces allers et retours aux dessins permettant une linéarité de la narration dans sa forme, posant les acteurs avec leurs costumes et leurs accessoires comme se déplie la page d’un Pop-Up. Les costumes peints, les éléments constitutifs des personnages barbe, cheveux, prothèses corps et visage, plus graphiques que réalistes, contribueront à cet univers de fable illustrée. Le choix d’une blouse noire tenue d’atelier pour les personnages, permettra aux acteurs d’intégrer le chœur de manipulateurs d’images, et de conteurs. La personnalisation de chacune de ces blouses, crayons de couleur dans la poche, lunettes de soudeur, chemise blanche ouverte sur la poitrine, permettra également à chaque personnage d’avoir son identité, identité proche de celles des personnages réels que nous avons rencontrés. Le jeu des acteurs sera contraint par le genre, les personnages de notre histoire jouant leur propre rôle pour nous conter leurs destins soumis à la loi d’un marché qui nie l’humanité. . 324 68 397 57 29 444 294 45

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